Ring, c’est une petite compagnie de sonnettes rachetées par Amazon pour plus d’un milliard de dollars. On ne présente évidemment plus l’assistant de Google Nest. Les deux dispositifs n’ont pas la même fonction dans un domicile, mais se retrouve dans le viseur des autorités américaines à cause des données qu’elles peuvent fournir.
Comme on le sait, ces appareils restent souvent en veille, attendant qu’ils soient utilisés. Cela signifie que même lorsqu’ils ne sont pas utilisés activement, ils continuent à être à l’écoute. C’est ce que dénonce un sénateur américain, Edward Markey. Ainsi, par exemple, les interphones connectés captent les sons jusqu’à 8 mètres. De fait, ils écoutent en permanence les passants et voiture. Tandis que Google Nest capte tous les sons dans un intérieur.
Le sénateur appuie sur le fait qu’il est de plus en plus difficile d’échapper à une surveillance des entreprises privées.
Surtout qu’il n’y a pas ou peu de contrôle sur les données enregistrées. Bien souvent, c’est de la responsabilité même de l’entreprise de déterminer ce qu’elle va faire de ces données, car elle peut y avoir accès.
Preuve en est que ces enregistrements sont parfois communiqués aux autorités. Comme l’autorisent les conditions d’utilisation. Si la transmission des données est souvent justifiée par un cadre légal strict, il arrive que cette transmission des données se fasse en court-circuitant les procédures. C’est le cas lorsqu’il y a une urgence vitale. Et c’est l’entreprise qui peut décider si l’urgence est suffisamment vitale…
On le voit, il s’agit d’un beau sac de nœud où la personne lambda voit s’échapper sa vie privée sans pouvoir le contrôler. Un problème que les Etats semblent commencer à prendre à bras le corps…